Si le groupe n’est plus actuellement que relationnel, notre but est de tendre à un projet politique commun qui se définirait par le travail des commissions et les confrontations qui en découleraient. Des différentes réflexions peuvent résulter des points de rupture qui ne devraient pas signifier pour autant rejet ou exclusion de certains participants.
Tout en reconnaissant l’acquis positif du groupe, une période de décantation nous a paru nécessaire afin de nous débarrasser de notre passif historique (notre spécificité). Par là même, nous acceptons le risque d’un non-aboutissement. Nous n’envisageons une nouvelle réunion générale permettant une confrontation de nos positions respectives que sur la base d’un travail concret dans les trois domaines de la théorie, des luttes et de notre vie quotidienne. Si certains d’entre nous ne jugeaient pas nécessaire de mener la confrontation en sollicitant on en répondant favorablement à une sollicitation des membres du groupe, ils se mettraient de fait à l’écart.
Ce numéro est donc le dernier d’«Anarchisme et Non-Violence» ; l’argent que nous avions en caisse (abonnements, ventes, soutien) a été utilisé pour payer ce numéro. Dans l’hypothèse d’une nouvelle publication, tous nos abonnés actuels la recevront et nous déterminerons alors de nouvelles modalités financières.