Henri Cottin a disparu, lui aussi, dans la tourmente de cette guerre. En lui nous perdons le bon camarade qui depuis 1918 a toujours été à la bonne pointe du combat ; que ce soit dans les manifestations ou pendant la guerre d’Espagne, partout il répondit présent. Pendant cette guerre-ci, Henri, comme tant d’autres libertaires, était entré dans la résistance pour combattre l’hitlérisme et il y laissa sa vie.
Le 11 juin 1944 il tomba sous les balles de la Gestapo au cours d’une mission de sabotage.
Que dire de plus à tous ceux qui l’ont connu, si ce n’est qu’il est mort en véritable antifasciste, en véritable lutteur.
Que sa vieille maman trouve ici la sympathie de tous ceux qui l’ont approché et aimé comme un de leurs frères.