« Le Journal de Genève » relatait dernièrement l’arrestation de deux militants libertaires, de la découverte d’un stock d’armes et de plusieurs milliers de fiches répertoriant différents policiers fédéraux et cantonaux. Et les vertueux chroniqueurs dudit journal de s’indigner !
Retourner les même armes contre l’État et sa police, tenter de cesser d’être continuellement en position d’infériorité devant la machine oppressive du capitalisme ne pouvait qu’éveiller leur stupeur et surtout leur crainte. Les forces de police et militaires seules peuvent être détentrices de la puissance armée ; elles ont le droit de mettre en fiches les citoyens, de les surveiller, de les arrêter, voire de les mitrailler.