La Presse Anarchiste

Surveillance policière

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La pour­ri­t­ure sociale que l’on nomme la police, tient absol­u­ment à con­tin­uer sa mal­pro­pre besogne, et à faire par­ler d’elle. 

Le nom­bre tou­jours crois­sant des révo­lu­tion­naires la gêne ; pour les con­naître, pour ensuite les traque­narder, les choses les plus dégoû­tantes leur sont propres. 

La semaine dernière, c’é­tait un agent de la « secrète » qui sous pré­texte de chercher un marin s’in­tro­dui­sait à tous les étages du 25 de la rue des Galions où sont nos bureaux, et en était chas­sé avec l’ép­ithète de mouchard.. 

Le lende­main, c’é­tait l’il­lus­tre M. Pal­mart qui fai­sait deman­der par un ser­got un de nos amis habi­tant le même bâti­ment que nous. 

Encore une fois le « truc » a raté, car notre ami ayant autre chose de plus pressé que de se ren­dre aux caprices d’un polici­er quel­conque, res­ta tout sim­ple­ment chez lui. 

Seule­ment, une fois pour toutes, que ces débris d’une société à son déclin pren­nent, bien en note que ces vis­ites indis­crètes et impor­tunes autant que dégoû­tantes nous por­tent sur les nerfs, et nous ne sommes pas décidés à les subir autant de fois que la fan­taisie en pren­dra à messieurs les argousins, et que désor­mais, tout agent ou mouchard qui s’aven­tur­era dans notre repaire aura plus vite descen­du que mon­té l’escalier. 


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