(Refrain)
Allons, travailleurs vite en braves
Combattons pour l’égalité.
Plus de rois, de maitres ni d’esclaves
Forgeons pour tous la liberté.
Hélas ! que les travailleurs souffrent
Dans ce monde en asservis
Les fruits de leur labeur s’engouffrent
Dans les coffres des ennemis.
Toujours esclaves, traine-misère,
Tel est le sort des travailleurs ;
Bientôt, grâce à la lumière,
Ils châtieront leurs mitrailleurs.
Assez de moyens pacifiques
Comme outils d’émancipation.
Les monarchies, les républiques,
Ne sont que pour la sujétion.
Car la bande parasitaire
Pour éterniser l’oisiveté,
N’emploie jamais que l’arbitraire
En mesure de sécurité.
Trônes, autels et privilèges,
Sources des vraies iniquités,
Avec leurs lugubres cortèges
D’abus et d inégalités,
D’assassinats et de tortures
Disparaîtront.… mais l’ouragan
En emportant ce tas d’ordures,
Balayera le dernier forban.
Thiers, l’assassin des prolétaires
Avec l’aide de Galliffet,
A cru mettre dans les suaires
La « Sociale… » Quel effet !!…
Aujourd’hui malgré la « Sanglante »
Aimée du sinistre vieillard.
La
Nous redit son refrain gaillard.
Sûr ! dans la prochaine bataille
Les travailleurs avec ardeur
S’attaqueront à la canaille
Vivant du fruit de leur sueur ;
Aux dirigeants, race immonde !
Qui, par la loi, l’autorité,
Se font les grands maitres du monde
Les bourreaux de l’humanité.
Pour gagner la grande bataille,
Unissons-nous, chers travailleurs.
Crachons le feu et la mitraille
Contre nos lâches fusilleurs.
Moquons-nous de la mère-patrie,
Des lignes de démarcation.
Ne travaillons que pour la vie,
Du monde, l’émancipation.