La Presse Anarchiste

Sur le Génie Littéraire d’une Race vaincue

 

 

I. Ignorance et cynisme de ses détracteurs

J’ai mon­tré, dans ma der­nière chro­nique, com­ment jusque dans le domaine de l’ancienne lit­té­ra­ture arabe, se fai­sait sen­tir cette pho­bie de l’indigène, sys­té­ma­tique et mala­dive, comme toutes les pho­bies, dont s’est, à la longue, pro­fon­dé­ment impré­gnée la men­ta­li­té des Euro­péens, deve­nus les maîtres au pays d’islam, et déci­dés à main­te­nir coûte que coûte leur pré­ten­due supé­rio­ri­té de vainqueurs.

Il me reste main­te­nant à mon­trer que cet odieux par­ti-pris à l’égard de l’ancienne lit­té­ra­ture pèse encore plus sur ses mani­fes­ta­tions contem­po­raines chez les peuples de l’Afrique du Nord, bru­ta­le­ment sou­mis à notre domi­na­tion ; mais pour que cette mise au point, je n’ose dire cette réha­bi­li­ta­tion de l’intellectualité arabe soit com­plète, je vou­drais avant éta­blir que cette injus­tice du vain­queur à l’égard de la race vain­cue s’étend éga­le­ment à son génie, à ses apti­tudes scien­ti­fiques et toutes autres de l’esprit qu’on va jusqu’à lui dénier absolument.

Oui, nul ne le contes­te­ra, il y a aujourd’hui par­mi les eth­no­logues, les socio­logues, les psy­cho­logues, voire les méde­cins phi­lo­sophes, des indi­vi­dua­li­tés hélas ! nom­breuses, à qui la haine de l’Arabe et de l’Islam fait perdre la séré­ni­té et l’impartialité indis­pen­sables à qui­conque pré­tend étu­dier l’histoire de l’humanité.

Je pour­rais en citer de nom­breux exemples, mais étant don­né les limites for­cé­ment res­treintes de cette étude, je dois me bor­ner au plus récent et au plus ins­truc­tif qui soit tom­bé sous mes veux.

[|* * * *|]

Quelques semaines avant la guerre, les Annales médi­co-psy­cho­lo­giques, une des revues les plus sérieuses de France, publiaient un long article inti­tu­lé Étude psy­cho­lo­gique sur l’islam, signée du Dr Boi­gey, et qui est bien carac­té­ris­tique de la men­ta­li­té que j’analyse. Telle était la par­tia­li­té de ce tra­vail, telle l’ignorance qui s’en exha­lait du com­men­ce­ment à la fin, que cer­tains let­trés musul­mans, par­mi les­quels le savant Dr Ahmed-Che­riff, s’en indi­gnèrent et pro­tes­tèrent, mais sans grand résul­tat dans cer­tains organes dévoués du peuple vaincu.

Je suis heu­reux, aujourd’hui, de joindre mes argu­ments per­son­nels à ceux du doc­teur Ahmed-Che­riff et de ses amis, qui sont eux-mêmes d’ailleurs, par leur talent et leur savoir, les meilleurs argu­ments vivants contre la plus odieuse injus­tice qu’ait jamais ins­pi­rée l’esprit de domination.

II. Géographie. — Navigation. — Mathématiques. — Astronomie.

« … Gloire aux Occi­den­taux, s’écrie M. Boi­gey, an début de son « pam­phlet », eux seuls ont tout créé dans le monde. D’autres popu­la­tions, au pre­mier rang des­quelles se placent les popu­la­tions isla­miques, n’ont, au contraire, jamais pro­duit aucun tra­vail extra­or­di­naire, bâti aucune capi­tale, construit aucune flotte, étu­dié, à fond, aucune science, embel­li d’une manière durable aucun endroit de la terre. » Je cite textuellement.

Et cet axiome gro­tesque une fois posé, M. Boi­gey se demande : Qu’est-ce qu’un musul­man ? « Une sil­houette médiocre du Pro­phète », se répond-il à lui-même, — « Un homme inca­pable de navi­guer, mais qui sait se ser­vir de marins « non musul­mans ». « Celui qui s’embarque deux fois sur la mer est infi­dèle », dit dans le Koran le cha­me­lier de La Mecque.

Or, avec Ahmed-Che­riff, je mets au défi M. Boi­gey et tous les pseu­do-ara­bi­sants réunis, de trou­ver dans le Koran une pareille phrase, ou quelque chose d’approchant. Nous lui cite­rons, au contraire, un ver­set encou­ra­geant for­mel­le­ment les musul­mans à naviguer :

— « C’est lui (Dieu) qui vous a sou­mis la mer, pour que vous en man­giez des chairs fraîches, pour en reti­rer des orne­ments dont vous vous parez. — Vous voyez les vais­seaux fen­dant ses flots — et afin que vous recher­chiez les bien­faits de Dieu, peut-être lui ren­drez-vous grâce. » (Koran, chap. 16, ver­set 14.)

Plus loin il ajoute : « Votre Dieu est celui qui fait voguer les navires sur la mer, afin que vous recher­chiez les dons de sa géné­ro­si­té : il est plein de misé­ri­corde pour vous. (Koran, chap. 17, ver­set 68.)

Le musul­man inca­pable de navi­guer ! Qui donc a divul­gué, en Europe, l’usage de l’instrument sans lequel aucun grand voyage sur mer ne pou­vait être entre­pris : la bous­sole ? D’après Kla­proth, qui a fait le plus de recherches sur la bous­sole, ce vocable même qui la désigne serait arabe. Voi­ci ce qu’on lit dans le grand dic­tion­naire Larousse, tome II, p. 1151 : « Kla­proth, s’appuyant sur des consi­dé­ra­tions assez impor­tantes, s’élève contre cette éty­mo­lo­gie (ita­lienne) et en pro­pose une autre extrê­me­ment curieuse. Comme ce sont les Arabes qui nous ont appris l’usage de la bous­sole, il est d’avis que le nom de la bous­sole doit être éga­le­ment arabe. On trouve, en effet, qu’en arabe, un des noms de la bous­sole est mou­wos­so­la, qu’on pro­nonce vul­gai­re­ment mous­so­la, mot déri­vé de la racine ver­bale wos­so­la, aigui­ser, rendre poin­tu, et dans le sens de dard, d’aiguille Or, l’m ini­tial des mots arabes intro­duits dans nos langues, per­mute sou­vent avec la labiale b… »

Na-t-on pas conser­vé aujourd’hui les termes de marine emprun­tés aux Arabes, dès le Moyen Âge tels que : ami­ral, de l’arabe amir-chef, ou plus direc­te­ment ami­raï-bahr, com­man­dant de la mer par apo­cope de la der­nière syl­labe ; — darse, de l’espagnol dar­me­sa, qui se rap­porte lui-même à l’arabe dar­ci­nââ, mai­son de tra­vail, ate­lier, arse­nal, qu’on pro­non­çait arse­na, tout en écri­vant arse­nâl ou arse­nal, de l’italien arse­nale, venant de l’arabe arsi­nâa, la construc­tion (de navires) : — madrague, de l’espagnol al madra­bar, de l’arabe al maz­ra­ba, radi­cal zar­ra­ba, enclore : — felouque, de l’arabe falou­ka, navire, etc, etc., pour ne citer que des mots d’une éty­mo­lo­gie certaine.

Pas­sons à l’histoire. Ima­gine-t-on com­ment les musul­mans se créèrent le plus vaste empire qu’on ait jamais vu et firent toutes leurs conquêtes sans savoir navi­guer et sans avoir « construit une flotte » ?

Impos­sible de citer tous les faits his­to­riques ; mais voi­ci d’un savant fran­çais L. Sédillot, ces lignes extraites de son His­toire Géné­rale des Arabes, dont M. Boi­gey ignore peut-être l’existence.

— « … Des rela­tions s’étaient éta­blies de l’Espagne aux limites de l’Asie Orien­tale ; une flotte arabe avait fran­chi le détroit de Gibral­tar, et une tem­pête en la reje­tant sur la côte, lui avait enle­vé l’honneur de décou­vrir les Açores et peut-être l’Amérique. » (L.-A. Sédillot, loc. cit. t. IL p. 124). Plus loin, il ajoute :

— « Les musul­mans de l’Orient, lais­sant aux Arabes occi­den­taux le com­merce de la Médi­ter­ra­née, se por­taient de pré­fé­rence du côté de l’Océan Indien. Ils par­viennent en sui­vant les rivages de l’Afrique, d’abord jusqu’au Zan­gue­lar et aux pays des Cafres, ils fondent Bra­va. Man­ba­za, Qui­boa… Mozam­bique…, ils occupent les îles voi­sines des côtes et plu­sieurs points de Mada­gas­car. Les bâti­ments de com­merce ne se bornent pas au port de Cali­cut ; ils atteignent Suma­tra, les grandes îles de l’archipel indien, tra­ver­sant le golfe de Siam et arrivent à Can­ton… Les Malois avaient, pour la plu­part, embras­sé l’islamisme et de puis le golfe Per­sique jusqu’à l’extrémité orien­tale de l’Asie en enten­dait et en par­lait l’Arabe. (loc. cit., t. II pp. 127 et 128).

— « … Le musul­man, conti­nue M. Boi­gev, est un homme qui ignore la méca­nique, les arts, l’astronomie, les mathé­ma­tiques, car Maho­met les ignorait. »

Avec Ahmed-Che­riff, je répon­drai à M. Boi­gey, par des faits et point par point. Pour la méca­niques et les arts, je lui rap­pel­le­rai l’horloge envoyée par Haroun-Al-Rachid, à Char­le­magne, la grande renom­mée qu’avaient les ancêtres de celui-là chez toutes les nations comme tan­neurs, fon­deurs, cise­leurs, four­bis­seurs d’armes et fabri­cants d’étoffes. « Ces cime­terres d’une trempe irré­sis­tible, dit M. Viar­dot, ces cottes de mailles si légères et si impé­né­trables, ces tapis moel­leux, ces fins et brillants tis­sus de laine, de soie ou de lin, dont les cache­mires modernes sont une tra­di­tion, attestent assez leur incon­tes­table supé­rio­ri­té dans tous les arts industriels. »

Pour ce qui est de l’astronomie et des mathé­ma­tiques, com­ment ose-t-on sou­te­nir que les musul­mans les igno­raient ? En astro­no­mie, leur ciel si pur leur a faci­li­té les moyens de deve­nir des ini­tia­teurs et des maîtres ; aujourd’hui encore les occi­den­taux emploient les termes tech­niques arabes tels que : azi­muth de l’arabe alsent, le droit che­min ; Zénith, mot cor­rom­pu de l’arabe sté­niet et tron­qué de son sens véri­table : semt arres, point du ciel situé au-des­sus de la tête de l’observateur dans le pro­lon­ge­ment du rayon ter­restre mené par ses pieds ; nadir, du verbe arabe nadha­ra, être situé vis-à-vis de : le nadir est le point direc­te­ment oppo­sé au zénith, dit Laplace, de même les noms d’étoiles Alghol, Wega, Althaïr, Rizet, Alde­ba­ran. Pour inci­ter les musul­mans à l’étude de l’astronomie, le Koran dit (Cha­pitre 6, ver­set 97) : « C’est lui qui a fait pour vous les étoiles afin que vous vous en aidiez pour recher­cher votre che­min dans les ténèbres. »

Quant aux mathé­ma­tiques, le nom même de l’Algèbre est arabe et la numé­ra­tion écrite en chiffres arabes. Écou­tez ce que dit Charles, cité par Sédillot (t. II, p. 45).

— « La Tri­go­no­mé­trie est une des par­ties des mathé­ma­tiques que les Arabes culti­vèrent avec le plus de soin à cause de ses appli­ca­tions à l’astronomie. Aus­si leur dût-elle de nom­breux per­fec­tion­ne­ments qui lui don­nèrent une forme nou­velle et la ren­dirent propre à des appli­ca­tions que les Grecs n’auraient pu faire que très péniblement. »

Sédillot nous dit encore (t. II, p. 42) : « Les Arabes intro­duisent les tan­gentes dans les cal­culs et sub­sti­tuent aux méthodes anciennes, des solu­tions plus simples en pro­po­sant trois ou quatre théo­rèmes qui sont le fon­de­ment de notre tri­go­no­mé­trie moderne. »

Plus loin l’historien fran­çais résume ain­si les décou­vertes faites par les musul­mans et qu’on attri­bue à tort aux savants des xv et xviie siècles : « La sub­sti­tu­tion des sinus aux cordes, l’introduction des tan­gentes dans les cal­culs tri­go­no­mé­triques, l’application de l’algèbre à la géo­mé­trie, la réso­lu­tion des équa­tions cubiques, les idées les plus ingé­nieuses en mathé­ma­tique, voi­là ce que déjà les manus­crits arabes nous ont révélé.

« Le mou­ve­ment de l’apogée du soleil, l’excentricité de son orbite, la durée de l’année avaient été déter­mi­nés, avec une exac­ti­tude remar­quable par les astro­nomes de Bag­dad. » (loc. cit. t. II, p. 66).

III. Morale et esthétique

Sous ce titre : Les États ner­veux des Musul­mans, M. Boi­gey écrit : « L’œuvre de Maho­met se résume en un dog­ma­tisme intense et mala­dif qui repousse vio­lem­ment tout ce qui lui est étranger.

Or, il suf­fit d’ouvrir le Koran à n’importe quelle page pour trou­ver des ver­sets élo­quents deman­dant au musul­man de croire en tous les pro­phètes, de véné­rer leurs œuvres à l’égal de celle de Maho­met. Car l’islam est une reli­gion dont l’essence est la croyance en un dieu unique, et tout est là ; c’est pour­quoi, Moïse, Jésus, Maho­met ordon­nant le culte, d’un seul dieu, sont trois pro­phètes iden­tiques. Pour vous en convaincre, voi­ci un pas­sage du Livre :

— « Dis : Nous croyons en dieu, à ce qu’il nous a envoyé, à ce qu’il révé­lé à Abra­ham, Ismaël, Isaac, Jacob et aux douze tri­bus ; nous croyons aux livres saints que Moïse, Jésus et les Pro­phètes ont reçus de Dieu ; nous ne met­tons aucune dif­fé­rence entre eux, nous leur sommes anté­rieurs. » (Koran, ch. 3, ver­set 78).

— « Trai­tez vos pères et mères avec bon­té ; ne tuez pas un homme, car Dieu l’a défen­du, excep­té si la jus­tice l’exige. Voi­là ce que Dieu vous recom­mande pour que vous com­pre­niez enfin. »

— « Ne tou­chez pas au patri­moine de l’orphelin, si ce n’est en bien, et, ce, jusqu’à sa puber­té. Don­nez la mesure et le poids justes. Nous n’imposons à l’homme que ce qu’il est un état d’accomplir. Quand vous pro­non­cez un juge­ment, pro­non­cez-le avec jus­tice, dût-ce être contre un parent. Soyez fidèles à vos enga­ge­ments qui sont sacrés. Voi­là ce que Dieu vous a recom­man­dé ; peut-être y réflé­chi­rez-vous. Telle est ma voie, elle est droite, etc… » (Koran, ch. 6, ver­set 152 et 153).

Plus loin, M. Bor­gey, for­mule sur l’état ner­veux des musul­mans des théo­rèmes défi­ni­tifs qui révèlent le socio­logue de cabi­net, l’observateur d’après les autres, et… le pédant.

Il nous dit « Les pre­miers dis­ciples du Pro­phète furent des dégé­né­rés. Maho­met a implan­té, dans le cer­veau des croyants un véri­table état névro­pa­thique dont les mani­fes­ta­tions sont… le délire de tris­tesse. Vous ne ver­rez guère la bonne humeur ni la jovia­li­té se mani­fes­ter dans un milieu isla­mique, tant le Koran a extir­pé du cœur de l’homme tout sen­ti­ment de joie et de gaieté.

Là, vrai, M. Bor­gey, lais­sez-nous rire à vos dépens. Que, faites-vous donc, s’il vous plait des contes des Mille et une nuits, dont cer­tains évoquent les pages les plus hila­rantes de Rabelais.

Les musul­mans neu­ras­thé­niques ! Mais dans quel Orient avez-vous donc voya­gé ? Le pseu­do savant avance encore ceci avec la même cynique gravité :

— « … Il faut bien que l’on sache que ce sont les Espa­gnols, vio­lem­ment musul­ma­ni­sés, leurs artistes, leurs savants, leurs ingé­nieurs, leurs méde­cins, leurs archi­tectes, leurs culti­va­teurs qui, pour avoir la vie sauve et gagner les bonnes grâces du vain­queur, lui offraient leur savoir et se lais­saient exploi­ter par lui… Aver­roès qui, conver­ti à l’islamisme musul­ma­ni­sa son nom en Ibn-Raschid, et Avi­cenne qui signa ses livres Abou-Sina étaient bien des Espa­gnols, et leurs décou­vertes en méde­cine ne sau­raient être attri­buées aux « dés­équi­li­brés » de l’Islam… »

Ain­si, Avi­cenne et Aver­roès sont deux Espa­gnols conver­tis à l’Islam ! Et il a ser­vi cette mons­truo­si­té à ses lec­teurs sans dai­gner ouvrir pour s’y ren­sei­gner, un seul ouvrage fran­çais tels que l’His­toire de la méde­cine arabe, par le Dr Leclère, ou Aver­roès et l’Averroïsme de Renan, pas même le Grand dic­tion­naire Larousse !

Avi­cenne (Ibn-Cina) est per­san, et n’a jamais vu l’Espagne.

Il était né au cœur de l’Asie, dans le vil­lage d’Afchana, près de Bou­kha­ra, et vivait au xe siècle après Jésus-Christ. Il s’appelait Hus­sein, fils d’Abdallah, fils de Hos­sein, fils d’Ali, etc.

Aver­roès (Ibn-Rachid) vivait au xiie siècle. Il naquit à Cor­doue, en 1126, après J.-C. d’une famille de célèbres juris­con­sultes musul­mans. Il s’appelait Moha­med ben Amed.

Et main­te­nant que, reste-t-il de ce que M. le Dr Boi­gey qui se pré­tend méde­cin-phi­lo­sophe appelle pom­peu­se­ment une étude médi­co-psy­cho­lo­gique sur l’Islam ? Rien qu’un mau­vais pam­phlet, un libelle odieux qui prouve, ain­si que je le disais au début de ce tra­vail, à quel point l’orgueil et l’esprit de domi­na­tion peuvent obnu­bi­ler l’entendement, inhi­ber presque le bon sens, créer en un mot une men­ta­li­té mons­trueuse chez des hommes dont l’esprit et le cœur ne devraient connaître que la pas­sion de la vérité.

Or, je le répète, ces hommes-là sont nom­breux ain­si que je le prou­ve­rai, en étu­diant dans ma pro­chaine chro­nique l’injustice com­mise par les cri­tiques d’aujourd’hui à l’égard de la lit­té­ra­ture arabe contem­po­raine de notre Afrique du Nord.

[/​P. Vigné d’Octon./​]

La Presse Anarchiste