Plus chaud que la braise, plus torride qu’un volcan, poussé par la fièvre militante du gars qui sait que, tout de même l’anarchie c’est bien et que la masse grouillante n’a besoin que d’une étincelle de connaissance pour mettre le feu à la poudre révolutionnaire qui embrasera ce monde honni je me lance et publie, même pas une semaine après les mémoires du jeune Charles, le numéro 2 de la Conquête du Pain…
Et là, ça retombe, tel le soufflé au fromage sorti trop vite du four… Il ne faut pas se mentir, ça a prit un bon coup de vieux. Pas de place pour la rigolade ici, on parle rénovation morale par l’anarchisme, certainement pas gaudriole au fond des bois.
Toutefois, si on passe sur les articles qui ne devaient sans doute ne servir qu’à remplir les colonnes (ayant participé à la rédaction du Libertaire, dernière version, je connais assez bien le principe), on retiendra l’article d’Hem Day qui à le mérite de présenter une vision assez clair de ce qu’allaient devenir l’activité guerrière. De même la suite du Manifeste de la fédération Jurassienne parce que c’est toujours intéressant de lire ou relire ce genre de chose et enfin les articles sur le colonialisme.
Pour la destruction-de-cette-société-honnie-par-le-communisme-libertaire-rénovateur-du-genre-humain… Ça attendra encore un peu, parce que là, c’est l’heure de l’apéro.
Vincent Dubuc