Pour les abonnements
Nous avons annoncé, dans le second numéro, avoir obtenu, au 21 novembre, exactement 1130 abonnements. Au 21 décembre, le nombre de nos abonnés se monte 1423 seulement, alors que nous espérions dépasser les quinze cents.
Nous serions-nous montrés maladroits et pour avoir trop clairement souligné, au début, notre satisfaction, aurions-nous, malgré nous ralenti l’effort des amis qui se seraient dite : pas besoin de nous presser, la revue a le vent en poupe et peut se passer, pour le moment, de notre concours.
Assurément, Défense de l’Homme est bien vue, elle plaît à qui la lit, mais il y a tous ceux qui ne la connaissent pas et qu’il faut toucher. Il y a tous ceux qui hésitent à s’abonner et qu’il faut convaincre. Et c’est votre rôle à vous, les abonnés de la première heure.
Vous avez le droit d’exiger de nous de continuelles améliorations dans la présentation de cette revue — et nous vous entendrons. Nous avons le droit, en revanche de compter sur vous pour faire lire et lui trouver toujours des abonnés nouveaux.
Cette fois encore, mais à notre grand regret ce sera la dernière, vous recevrez en supplément et gratuitement un second exemplaire du numéro 3, Employez-le judicieusement et agissez en sorte qu’il procure à Défense de l’Homme un nouvel abonné pour ses étrennes.
Vente au numéro
Nous ne pouvons pas mettre la revue en vente dans les librairies et les kiosques, ce serait trop onéreux. Pour risquer l’aventure il faudrait en tout cas disposer de gros capitaux. Il ne peut donc en être question maintenant.
Ce genre de diffusion est malgré tout nécessaire si nous voulons recruter constamment de nouveaux lecteurs, si nous tenons répandre toujours plus Défense de l’Homme.
À l’heure actuelle, 95 camarades ont senti l’urgence d’une telle propagande et ont répondu à nos appels. 95 qui vendent bénévolement chaque mois près de 1000 exemplaires.
Ce n’est pas si mal déjà ; c’est toutefois nettement insuffisant. Et nous attendons que d’autres dépositaires rejoignent les premiers. Un petit effort est donc demandé aux militants les plus actifs.
Pour prendre date
Pour que la revue vive normalement et équilibre son budget, elle a besoin au moins de 3000 abonnés et d’une vente au numéro de 2000 exemplaires.
Nous profitons de l’occasion qui nous est offerte, puisque nous parlons budget, pour déclarer que personne n’est appointé à Défense de l’Homme, que toute la besogne y est faite gratuitement et que, dans les chiffres indiqués ci-dessus, il n’y a place pour aucune indemnité, pour aucun salaire.
Ne vous alarmez pas. La revue ne court nul danger. Tout se déroule aussi bien que nous l’avions prévu.
Au mois d’octobre 1949, après douze mois d’existence, nous aurons atteint tous les résultats escomptés — nous le pressentons nettement dès aujourd’hui.
En attendant, comme il nous faut combler le déficit, nous vous convierons bientôt à une très belle fête l’après-midi du dimanche 13 mars, dans la grande salle de la Mutualité. Prenez-en note et dites-le partout. Ce sera une fête exceptionnelle dont le programme se déroulera cinq heures durant, dans une atmosphère de franche camaraderie.
Permettez-moi, à présent, de vous souhaiter, amis lecteurs, une bonne année, à vous et aux vôtres ; de souhaiter du bonheur à tout le monde, afin d’être assurés d’avoir notre part.
Louis Lecoin