Catégorie : ~Le Libertaire n°10 (20 septembre 1945)
-
L’État et les vieux travailleurs
Le 11 juillet 1915, un communiqué nous apprenait que la loi des Assurances Sociales subirait quelques modifications, entre autres les femmes malades, journalières, les prestations au risque maternité subissaient différents remaniements sur lesquels on ne nous donnait que très peu de renseignements, la retraite vieillesse était reculée de 60 à 65 ans, le calcul du…
-
Le sens d’un référendum
Enfin ! Nous y sommes, dans cette période électorale, penseront ceux qui l’attendaient avec impatience. Pourtant, bonnes gens, à quoi bon vous impatienter, vous en aurez pour votre argent ! C’est le général de Gaulle en personne qui, au micro, a ouvert le feu. Le chef du gouvernement provisoire, soucieux du respect des « grandes traditions françaises », n’ignore…
-
L’armée française
On nous dit que la guerre est terminée. Bien que le canon ne se fasse plus entendre, nous devons faire des efforts pour y croire. Un fait demeure incontestable : les impérialismes ont signé une trêve et il en résulte une paix relative que chacun goûte avec joie. Mais si vraiment la guerre n’est plus de mise,…
-
Renouveau !
[[De notre délégué spécial au Congrès radical]] Qui a dit que l’esprit de résistance était mort, que nul mouvement ne tenait compte des engagements pris en commun au moment du danger ? Des plaisantins sans doute, des agents de la 5e colonne sûrement. Un congrès radical était nécessaire pour nous remettre dans le bain, pour nous…
-
Après la capitulation japonaise
Le troisième acte du grand drame vient de se terminer et si les acteurs étaient tous d’accord en le but à atteindre devant le gros public, dans les coulisses l’apothéose est plutôt laborieuse. Lors de la capitulation de l’Allemagne, les grands problèmes européens n’ont pas eu de solution, et si la Russie a pris la…
-
Aux hasards du chemin
C’est‑y oui, c’est‑y non ? D’aucuns insinueront que ce gouvernement provisoire ferait mieux de nous chausser les pieds que de nous bourrer le crâne ; mais reconnaissons que c’est bien le premier qui s’avise de demander au peuple français de quelle manière il entend être dirigé. Voulez-vous une assemblée qui soit constituante ? Alors répondez oui. Si vous…
-
Pierre-Joseph Proudhon
Proudhon naquit à Besançon le 15 janvier 1809. Il est mort à Paris, au 10 de la rue de Passy, le 19 janvier 1865. Il était l’ainé de cinq enfants. Ses parents étaient pauvres. Son père était tonnelier, sa mère cuisinière. Lui, petit bouvier dans son enfance jusqu’en 1820, où il entra, après Pâques, au…
-
L’argent
[(Nous extrayons de notre brochure « Les libertaires et le problème social » ce chapitre sur la distribution, la transaction et le crédit, qui donnera à nos lecteurs une idée exacte sur ce que nous entendons par la suppression de l’argent dans la Commune Libre de demain. Il faut davantage l’entendre dans l’esprit d’une considération objective des…
-
Henri Cottin
Henri Cottin a disparu, lui aussi, dans la tourmente de cette guerre. En lui nous perdons le bon camarade qui depuis 1918 a toujours été à la bonne pointe du combat ; que ce soit dans les manifestations ou pendant la guerre d’Espagne, partout il répondit présent. Pendant cette guerre-ci, Henri, comme tant d’autres libertaires, était…
-
L’anarchisme et l’espéranto
L’histoire de l’anarchisme se présente comme une lutte permanente, de tous les instants, contre la domination de l’homme ou du milieu social sur l’homme et contre le corollaire de cette dénomination : l’exploitation économique de l’homme par l’homme ou le milieu social. Dans cette lutte, l’anarchisme se pose comme créateur d’une mentalité nouvelle. L’homme est la…