On sait, depuis assez peu d’an­nées, que si l’on prend deux indi­vi­dus au hasard, et si, ayant pré­le­vé sur cha­cun une goutte de sang, ou mélange ces deux gouttes, deux cas peuvent se pro­duire : ou bien le mélange garde l’as­pect du sang nor­mal, ou bien les glo­bules rouges y sont agglu­ti­nés entre eux. L’a­na­lyse…

    Oui, nous voi­là libres, libres de vraie liber­té et vrai­ment libres de liberté.     Nous avons quit­té les cuistres de col­lège ou de facul­té, fer­mé les livres et répon­du pour la der­nière fois au der­nier examen.     Deux ans d’é­cole mater­nelle et dix ans de col­lège, six ans d’é­cole de méde­cine et un an…

    On se sou­vient des listes Otto, ces fameuse, listes met­tant à l’in­dex une foule d’ou­vrages qui n’a­vaient pas l’heur de plaire aux « occu­pants », et qui s’é­ten­daient inter­mi­nables, de médiocres romans poli­ciers à des ouvrages scien­ti­fiques, tels que ceux d’Ein­stein, de Freud et de Magnus Hir­sch­feld. Si nous sommes bien infor­més, voi­ci qu’il existe actuel­le­ment,…

    On connaît peu, en France, la vie tra­gique et l’oeuvre cepen­dant remar­quable du grand artiste lit­té­raire que fut George Gis­sing (1857 – 1903), artis­to­crate par son esprit et pro­lé­taire par sa misère, qui avant tout demeure pour nous l’au­teur de Born in Exile (Né en exil), roman de l’in­di­vi­dua­lisme esthé­tique. Il fut tour­men­té toute sa vie…

     À ajou­ter à la liste par­tie dans le der­nier fascicule :     Char­lotte Bailly, de Pouilly-sur-Loire ; Hélène Cha­mou­leau, de Talence ; Jean Des­roches, de Nogent-sur-Marne ; Vic­tor Dupré, de Tours ; Fran­geul, du Loi­ret ; Jules Mous­se­ron, de Denain , Anguste Picard, de La Cha­ri­té-sur-Loire ; Albert Pugnère, de Vichy ; Mar­celle Remé­nié­ras, de la Nièvre.     C’est bien invo­lon­tai­re­ment que,…

Alors que tant d’autres sommeillent en un bon sens de pharisien, siffle à la lune, en vrai vaurien, le fou, marau­deur de merveilles ! Simple – mais la simplicité confine en secret au génie – Il connaît en sa courte vie l’art de vivre l’éternité. Si son habit de vieille toile a vaga­bon­dé sous les cieux, qui n’a vu…

    … C’est seule­ment dans la liber­té que pros­père et fleu­rit l’âme. Et un homme ne ren­contre la liber­té que grâce à une vision ori­gi­nale, per­son­nelle de la véri­té. La civi­li­sa­tion, les reli­gions, toutes choses n’ont de valeur qu’en tant qu’elles sont utiles pour pro­cu­rer à cha­cun la pos­si­bi­li­té d’a­per­ce­voir la véri­té pour soi-même et…

Individualisme Tran­chant-Lefol n’aime pas les aphorismes. L’a­pho­risme appa­raît géné­ra­le­ment comme une phrase courte. Il contient une pen­sée conden­sée en peu de mots. Il a le ton péremp­toire. Il affirme. Il frappe. Aus­si Tran­chant-Lefol, qui est d’es­prit sim­pliste, trouve-t-il que l’a­pho­riste est un pon­tife, une sorte de dic­ta­teur intel­lec­tuel, — comme La Roche­fou­cauld, sans doute !… Tran­chant-Lefol ne voit pas…

    On ne ren­contre que des gens qui marchent en groupe, braillent, poussent des cris, se bous­culent et bous­culent les autres. Visage d’un monde où l’a­gi­ta­tion a rem­pla­cé l’ac­tion, où les mots d’ordre tiennent lieu de rai­son­ne­ment, où l’es­prit n’a point accès, deve­nu un meuble inutile. Un tel monde est peu fait pour pro­cu­rer à…