Je ne suis pas homme à créer une revue qui n’aurait pas longue vie — j’ai passé l’âge des improvisations hâtives — et celui qui s’abonne peut être assuré de recevoir Défense de l’Homme aussi longtemps qu’il demeurera un fidèle lecteur,
Cette fidélité commandant notre exactitude, qu’il soit tranquille il nous lira douze fois par an aux dates fixées.
Nous avons recueilli ce mois-ci, du 21 octobre au 21 novembre, plus de 500 abonnements 325 à un an, 181 à six mois.
Nous ne comptions pas en recevoir davantage. Pas moins non plus.
Et vous nous rendriez grand service, camarades, vous nous encourageriez au plus haut point en nous accordant toujours votre concours et en nous faisant parvenir d’ici le 21 décembre un nombre au aussi élevé d’abonnements que celui indiqué ci-dessus.
Vous le demander, c’est l’obtenir. J’en suis si sûr que je rembourse tout de suite les prêts qui me furent accordés pour aider au démarrage de Défense de l’Homme.
Décembre est le mois de la générosité, le mois des étrennes, le mois où l’on regardé le moins à la dépense. En décembre, beaucoup de nos éventuels abonnés percevront une indemnité supplémentaire. Vous pouvez donc, sans les importuner trop, leur présenter ce vœu : votre désir de les voir devenir des lecteurs de Défense de l’Homme — des lecteurs d’abord, des abonnés ensuite.
Des lecteurs, ce sera facile puisque nous vous enverrons cette fois encore deux exemplaires de notre périodique.
Nous pensons que cet exemplaire gratuit ne peut être mieux placé qu’entre vos mains, vous qui connaissez déjà la revue et savez combien elle comble un vide.
Je me fais pressant, mes amis, afin que pas un d’entre vous ne gâche ce papier qui nous coûte si cher, financièrement parlant, et me vaut tant de peine pour vous le donner en cet état. Songez à la besogne écrasante qui m’échoit, aux soucis constants qui m’assaillent pour avoir repris un rôle actif de militant et facilitez-m’en, adoucissez-m’en la tâche en m’aidant beaucoup et plus encore.
À vous, les douze cents abonnés, le devoir de doubler très vite ce nombre.
Louis Lecoin