La Presse Anarchiste

Catégorie : La Revue Anarchiste n°4 (avril 1922)

  • Notre enquête sur “le fonctionnarisme syndical”

    Nous pen­sons que, dans l’organisation, le Conseil syn­di­cal non rétri­bué, com­po­sé d’ouvriers tra­vaillant dans toutes les branches de la cor­po­ra­tion, se doit de pour­suivre avec téna­ci­té et per­sé­vé­rance l’utilisation de toutes les bonnes volon­tés, de toutes les ini­tia­tives, de toutes les acti­vi­tés qui tendent à assu­mer avec le plus com­plet dés­in­té­res­se­ment : 1° les besognes admi­nis­tra­tives :…

  • Notre nouvelle enquête

    La Revue Anar­chiste ouvre une nou­velle enquête des­ti­née, croyons-nous, à un vif succès. Cette enquête por­te­ra sur le carac­tère impo­sé ou volon­taire du Tra­vail dans le milieu Social qui — la Révo­lu­tion sociale ayant balayé le Capi­ta­lisme — suc­cè­de­ra au milieu actuel. Il est super­flu de dire que, sous régime bour­geois, cette ques­tion ne se pose pas ; elle est…

  • Léon Tolstoï, sa vie et son oeuvre

    [/«Aux Chré­tiens, aux Tol­stoïens, aux Dilet­tantes, il convient de faire honte pour tout ce qu’ils sup­portent sans résis­ter non seule­ment en eux, mais autour d’eux. » André Colo­mer, « Le Liber­taire », 3 mars 1922./] Si la jus­ti­fi­ca­tion d’une étude sur Tol­stoï parais­sait néces­saire elle se trou­ve­rait écla­tante, dans cette phrase d’un anar­chiste notoire rédac­teur habi­tuel au prin­ci­pal jour­nal…

  • Rions un brin

    J’étais, je vous l’avoue, assez curieux de savoir com­ment Tchit­che­rine se pré­sen­te­rait devant les Puis­sances capi­ta­listes, et sur­tout dans quel appa­reil. La ques­tion ves­ti­men­taire et cha­pe­lière n’est pas si super­flue qu’il parait à nos cama­rades anar­chistes ; elle a même par­fois, tant l’homme se fie aux appa­rences, une impor­tance capi­tale. J’ai lu avec indif­fé­rence des dis­cours…

  • La science et l’anarchisme

    La Science — dont cer­tains pro­clament la faillite et d’autres affirment le triomphe — est un vaste domaine, si vaste qu’il ne peut être exa­mi­né atten­ti­ve­ment, appro­fon­di pen­dant le cours d’une exis­tence humaine. L’homme qui sent en lui le besoin irré­sis­tible de savoir, d’ajouter aux hypo­thèses connues d’autres hypo­thèses, plus vrai­sem­blables, plus vastes et plus har­mo­nieuses, de résoudre les…

  • Maître Grossard

    Maître Gros­sard, habite Bor­deaux ; il n’est ni huis­sier, ni avoué, ni notaire. Nul panon­ceau doré ne signale sa demeure aux pas­sants. Maître Gros­sard est un de ces mes­sieurs du bar­reau, qui compte tant de bla­gueurs, de plai­deurs volu­biles, d’incontinents ora­toires ou de génies réels ou méconnus. Dès l’âge le plus tendre, M. Gros­sard com­prit la puis­sance…

  • Réflexions sur le récent congrès anarchiste tenu à Berlin

    Anarchisme et antimilitarisme Le socia­lisme moderne, sous sa forme pri­mi­tive et au début de sa lutte, a expli­ci­te­ment recon­nu que le mili­ta­risme doit être com­bat­tu comme un des symp­tômes les plus signi­fi­ca­tifs du capi­ta­lisme. Dès 1868, au congrès de Bruxelles, les socia­listes ont réso­lu de pro­pa­ger l’idée de grève géné­rale comme moyen de pré­ve­nir des…

  • Ce qui se passe

    Le regrou­pe­ment des forces syn­di­cales, épar­pillées du fait de la scis­sion, se conti­nue et les résul­tats obte­nus se montrent satisfaisants. La pro­pa­gande active que fait la C.G.T.U. porte ses fruits, tous les mili­tants syn­di­ca­listes appor­tant et joi­gnant leurs efforts pour redon­ner au véri­table mou­ve­ment ouvrier la puis­sance et la vita­li­té dont il a tant besoin…

  • Ce qui se passe

    Après une absence de deux mois, pas­sés en tour­née de confé­rences, c’est un plai­sir pour moi que de reprendre cette rubrique pour y entre­te­nir nos amis de tout ce qui inté­resse le mou­ve­ment anarchiste. Qu’on me per­mette tout d’abord d’adresser ici un mot de remer­cie­ment à l’ami Ray­mond pour l’intérim qu’il vou­lut bien assu­mer et…

  • Ce qui se passe

    Les dix-huit mois sont votés. Ceci ne va peut-être pas faire l’affaire des mil­liers de gars enca­ser­nés qui s’attendaient — douces illu­sions ! — à ne crou­pir qu’un an, voire même 6 ou 8 mois, dans une cour de quar­tier « sous l’œil féroce des juteux » et des rem­piles de tout poil et de tout grade. Le mili­ta­risme est tou­jours debout, plus…

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