La Presse Anarchiste

Le triomphe de l’humain

Pen­ser aux hori­zons loin­tains, vou­loir pou­voir les visi­ter, per­met, à mon humble avis, de se for­ger une phi­lo­so­phie vitale per­son­nelle, ne pou­vant nuire qu’aux nuisibles.

Déve­lop­per en soi ses pos­si­bi­li­tés ultimes, afin de vivre le mieux pos­sible, en ennuyant les autres le moins pos­sible – quand j’é­cris les autres, j’en­tends « les mien » …

Vivre heu­reux et libre et vice ver­sa, voi­là, me semble-t-il, l’ex­pli­ca­tion de ces deux mots « droit », « devoir ».

Certes la vie, cette énigme, ne peut se réa­li­ser sans lutte, mais qui confond lutte contre la mort avec lutte pour la vie, sans en déga­ger la noble phi­lo­so­phie humaine – per­son­nelle et imper­son­nelle – se laisse, hélas, duper par les appa­rences et en est victime.

Je désire, sou­haite et veux la liber­té et le bon­heur des humains, sachant que désir, sou­hait, volon­té sont pour chaque uni­té humaine sa pro­prié­té per­son­nelle – à elle de l’exploiter.

Ne jamais bor­ner ses hori­zons – telle est la bonne diplo­ma­tie phi­lo­so­phique, apte à per­mettre le triomphe de l’humain.

    Ovide Ducauroy


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