La Presse Anarchiste

Étiquette : Biographie

  • Nouvelles du front URSS

    Nouvelles du front URSS

    Nous avons obte­nu récem­ment des pré­ci­sions sur V. Lit­vi­nov, notam­ment bio­gra­phiques. Il est né le 30 sep­tembre 1930 à Sara­tov, sur la Vol­ga, dans une famille d’of­fi­cier rouge. En 1937, lors des grandes purges sta­li­niennes, son père est arrê­té et condam­né à dix ans de camp. Sa mère est alors obli­gée de tra­vailler pour nour­rir…

  • À propos de l’État

    À propos de l’État

    Le sujet de l’«État » est sou­vent abor­dé, trai­té, dis­cu­té dans la lit­té­ra­ture anar­chiste. Je n’en pren­drai ici qu’un seul exemple, le tra­vail d’Er­nest Tanres (1898 — 1954) qui sous le pseu­do­nyme d’Er­nes­tan a publié une série d’é­tudes fort inté­res­santes, entre autres la bro­chure « la contre révo­lu­tion éta­tique » (en 1948, c’est à dire quelques années avant sa mort).…

  • Gyorgy Dalos

    Gyorgy Dalos

    Gyor­gy Dalos est un oppo­sant hon­grois actif depuis de nom­breuses années. À la fin des années 60 et au début des années 70, il fai­sait par­tie de l’aile la plus radi­cale du mou­ve­ment contes­ta­taire étu­diant. En 1967, il est l’un des accu­sés du « pro­cès des maoïstes ». En 1970, il sera mis sous sur­veillance poli­cière avec…

  • Complément sur John Olday

    Complément sur John Olday

    Dans un article sur les anar­chistes en Alle­magne de l’Est entre 1945 et 1955 (Iztok n°2), l’au­teur disait ne pas connaître John Olday, mili­tant anar­chiste alle­mand en exil en Angle­terre. Plu­sieurs lec­teurs nous ont four­ni des ren­sei­gne­ments pré­cis à son sujet. John Olday, de son vrai nom Artur Willem Oldag, est né en Alle­magne en 1905.…

  • Armand et la violence

    Armand et la violence

    « Le pro­blème qui se pose à cha­cun de nous est le sui­vant. Ou l’on est, ou l’on n’est pas l’adversaire du règle­ment par la vio­lence des désac­cords ou des dif­fé­rends qui peuvent sur­gir entre les hommes. » E. Armand E. Armand (E.-L. Juin dit), 1872 – 1962, est issu d’un milieu anti­clé­ri­cal, son père avait par­ti­ci­pé à la…

  • Vinoba

    Vinoba

    « Si nous croyons que l’É­tat doit mou­rir par dépé­ris­se­ment, pour­quoi ne serait-ce pas cette année ? », décla­rait Vino­ba Bhave en 1952. Le dépé­ris­se­ment de l’É­tat est pré­vu par les mar­xistes après un long pro­ces­sus qui va de la prise du pou­voir poli­tique par « l’a­vant-garde pro­lé­ta­rienne » à l’a­bo­li­tion des classes par la modi­fi­ca­tion des infra­struc­tures éco­no­miques ; le…

  • La pensée d’Erich Fromm (3)

    La pensée d’Erich Fromm (3)

    Le problème de la paix et du désarmement Une telle socié­té ne pour­ra voir le jour que si la paix est sau­ve­gar­dée. C’est dans May man pre­vail ? qu’E­rich Fromm traite du pro­blème des rela­tions internationales. Les rap­ports actuels entre l’Est et l’Ouest — fon­dés sur la sus­pi­cion et la haine — connaissent un équi­libre pré­caire. Le déve­lop­pe­ment mons­trueux des…

  • La pensée d’Erich Fromm (2)

    La pensée d’Erich Fromm (2)

    II « Une socié­té saine, écrit Erich Fromm, favo­rise les capa­ci­tés de l’homme à aimer son pro­chain, à tra­vailler créa­ti­ve­ment, à déve­lop­per sa rai­son, son objec­ti­vi­té. Une socié­té mal­saine est celle qui crée une hos­ti­li­té mutuelle, de la défiance, qui trans­forme l’homme en ins­tru­ment d’ex­ploi­ta­tion, qui le prive du sens de son indi­vi­dua­li­té. Dans une socié­té…

  • La pensée d’Erich Fromm

    La pensée d’Erich Fromm

    I (Cau­se­rie pro­non­cée à l’occasion du pas­sage d’Erich Fromm à Paris, le 5 juin 1963.) Erich Fromm, pro­fes­seur de psy­cho­lo­gie et de psy­cha­na­lyse à l’Université de Mexi­co et à celle de New York, est l’auteur de nom­breux ouvrages uni­ver­sel­le­ment connus (Escape from Free­dom, Man for him­self, The Sane Socie­ty, etc…). Si Erich Fromm est un savant — le…

  • Jules Vallès « collaborateur » en 1870

    Jules Vallès « collaborateur » en 1870

    En août 1870, Val­lès ne par­ta­geait point l’en­thou­siasme d’une popu­lace en délire qui, trom­pée par ses maîtres d’un jour, croyait dur et ferme à la vic­toire, alors que l’en­ne­mi fou­lait le sol du pays. Il ne se fai­sait aucune illu­sion à ce sujet, sachant com­bien les bobards les plus invrai­sem­blables sont accueillis les yeux fer­més…

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