Étiquette : Humour
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Avec le sourire
Un soir, après avoir versé à ses chers-z-auditeurs leur ration quotidienne de Zappy Max, Radio-Duraton afficha ce classique de Courteline : Le Train de 8 h 47. L’auditeur allait enfin — une fois n’est pas coutume — échapper à ce « radio-crochet », où d’abusifs commerçants organisent sur les ondes, pour la plus grande gloire d’une bonne-tisane-pour-le-foie ou d’une nouvelle lessive-qui-lave-plus-blanc, des spectacles indignes…
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Vous êtes formidables !
C’est vrai ! Nous sommes formidables et M. Louis Merlin, cet Européen numéro 1, et ses collaborateurs ont bien raison d’essayer de nous en convaincre en forçant notre modestie. Nous sommes formidables ! Il fallait le dire au micro pour que nous commencions à l’entendre. Ainsi l’autre soir j’avais la larme à l’œil en écoutant l’histoire du monsieur…
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Et circenses
Notre époque, il est à peine besoin de le dire, est exceptionnellement troublée. Les remous que provoquent les années de guerre, le bouleversement qui s’ensuit, ont créé un état de confusion et de déséquilibre au travers duquel chacun s’essaie vainement à retrouver quelque stabilité.En de semblables conjonctures, l’Histoire en témoigne, les foules consternées n’espèrent plus…
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Notre concours : Daudet-Trochu
Jusqu’ici, ces défenseurs du trône et de l’autel nous avaient habitués à plus de circonspection dans leurs rapports. Il faut que ces pirates du journalisme estiment que leurs lecteurs se soient élevés à leur niveau pour les prendre comme arbitres de l’évangélique tournoi qui les met aux prises ; c’est du moins ce qui ressort de…
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Rions un brin
Le journal Le Matin encore tout imprégné de l’esprit de M. Raymond Poincaré qui n’est pas un esprit frappeur mais un esprit mobilisateur, le journal Le Matin a tenté de mobiliser l’intelligence de ses lecteurs ce qui était, on en conviendra, une besogne difficile. Il leur a posé une question redoutable : « Quels problèmes a‑t-on résolu depuis…
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Les cœurs de la sixtine et le front unique
Des amis m’ont reproché de n’avoir pas, par mon dernier article, excité chez eux l’hilarité. À le relire, en effet, j’ai trouvé cet article macabre. Il eût été surprenant qu’il en fût autrement, puisque je parlais de Poincaré. Dussent-ils me maudire, je doute que cette fois-ci encore ces amis éclatent de rire. Ce serait d’ailleurs…
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Vive Poincaré !
Notre ami S. Faure en me priant de rédiger la rubrique « Rions un brin » a défini ainsi mes attributions : « Faire chaque mois un papier gai sur un sujet triste ». Je suis un homme consciencieux. Au reçu de la lettre de notre rédacteur principal, j’ai ouvert mon journal pour y chercher le sujet le plus triste…
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Échos et coups de griffes
Nécrologie Le dernier bidon de pommade académique et officielle est à peine dégorgé sur la dépouille bleu-blanc-rouge du gaga insulteur de Wagner, que la France ― cette dame à qui Mangin prête vie mais qu’on ne voit jamais que sur les images — fait encore une perte excessivement douloureuse. Le « doyen des poilus » est mort. Le « doyen des…