La Presse Anarchiste

Pensées anarchistes

— Dieu est un mythe, mais cela n’empêche pas ses pré­ten­dus ser­vi­teurs de cou­rir après de sub­stan­tielles réalités.

— La plu­part des per­son­nages que l’Histoire appelle « grands » ne le sont deve­nus que grim­pés sur des mon­ceaux de cadavres.

— On n’est véri­ta­ble­ment son maître que lorsqu’on n’a pas plus d’ordres à don­ner qu’à recevoir.

— Le rai­son­ne­ment n’implique pas tou­jours la rai­son et l’on peut-être rai­son­neur sans être raisonnable.

— Cer­tains sont de farouches par­ti­sans de toutes les liber­tés, qui, dans leur inté­rieur, sont de véri­tables petits tyrans.

— L’orgueil est sou­vent un paravent ou l’imbécile dis­si­mule sa nul­li­té ou sa sottise.

— L’arrogance des maîtres est faite de la pla­ti­tude des esclaves.

— Il y a cer­taines têtes où un bou­let de canon entre­rait plus aisé­ment qu’une bonne idée.

— Au point de vue édu­ca­tion sociale, l’humanité est encore dans les langes.

— Pour les riches et les puis­sants de ce monde, la vie est une per­pé­tuelle fête : com­bien sommes-nous de mal­heu­reux qui atten­dons la fin du spectacle !

— Tour être bien vu par tous, ne jamais dire à une femme qu’elle n’est pas belle et à un homme qu’il n’est pas fort.

— Ce dont on peut dif­fi­ci­le­ment s’abstenir : c’est de cri­ti­quer les autres.

— Les belles ins­crip­tions lau­da­tives dans les cime­tières donnent l’illusion d’une géné­reuse huma­ni­té défunte !

— Avoir le ventre creux, cela résonne péni­ble­ment au cer­veau : de là les mau­vaises pensées.

— Tout le bien que l’on pense de soi est sou­vent plus vrai et plus méri­té que tout le mal que l’on dit de nous.

M. Ray­mond.


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