La Presse Anarchiste

Le 1300ème anniversaire de l’État bulgare

La chute du fas­cisme en Bul­ga­rie fut la consé­quence réelle de la guerre mal­heu­reuse faite du côté d’Hit­ler laquelle d’ailleurs tou­chait déjà à sa fin, et aus­si de la résis­tance contre le pou­voir fas­ciste ins­tau­rée à l’in­té­rieur du pays. Pen­dant la seconde guerre mon­diale, la Bul­ga­rie est deve­nue une annexe de l’Al­le­magne nazie, comme elle est trans­for­mée aujourd’­hui en « Région Sovié­tique d’Outre-Danube ». La cause prin­ci­pale de l’ins­tal­la­tion des bol­che­viks en Europe de l’Est et chez nous fut Hit­ler qui, en aban­don­nant tout sur le champ de bataille et en s’en­fuyant pré­ci­pi­tam­ment, les a faits entrer en Europe. La seconde cause fut ce vieux gaga de Roo­se­velt qui les a léga­li­sés et conso­li­dés au pou­voir chez nous. Hon­teuse his­toire ! Tra­hi­son du siècle ! La moi­tié de l’Eu­rope est ven­due au dic­ta­teur Sta­line (aca­dé­mi­cien, doc­teur es Agu­men­tum bacu­li­num…), la Bul­ga­rie incluse. Pas un mot ! Aucune allu­sion en son temps, après la guerre, à ce que les inté­rêts liés aux mil­lions de vic­times humaines des peuples euro­péens de l’Est dans la lutte contre le fas­cisme pen­dant la deuxième guerre mon­diale ont été sacri­fiés au nom de la « grande » poli­tique de l’Eu­rope occi­den­tale. La Bul­ga­rie, avec ses consœurs ― les autres pays de l’Eu­rope de l’Est ―, s’a­vé­ra la « jeune mariée ven­due » et livrée à l’U­nion Sovié­tique avec le droit éter­nel à l’usufruit.

Après la livrai­son, sui­virent l’ad­mi­nis­tra­tion, la culture de la terre et l’ex­ploi­ta­tion de la Bul­ga­rie sur le modèle russe et sous sur­veillance russe. Le gou­ver­ne­ment pro­so­vié­tique du Front Natio­nal de Kimon Gueor­guiev consti­tué chez nous le 9 sep­tembre 1944 devait jouer le rôle de « che­val de Troie ». Les com­mu­nistes, qui ont obte­nu le por­te­feuille de l’In­té­rieur dans le cabi­net de Kimon Gueor­guiev (agent sovié­tique), se sont avé­rés les maîtres tout-puis­sants de la situa­tion dans notre pays. La liber­té hau­te­ment pro­cla­mée fut de très courte durée, « l’es­pace d’un matin ». Du mariage des com­mu­nistes bul­gares avec les sta­li­niens russes, avec la béné­dic­tion de Tru­man, naquit chez nous et se réa­li­sa le soi-disant pou­voir popu­laire démo­cra­tique. En prin­cipe « démo­cra­tique », mais sans prin­cipes démo­cra­tiques, ce pou­voir ne sert que de façade auprès du reste du monde démo­cra­tique de l’Eu­rope de l’Ouest.

De cette liber­té lar­ge­ment pro­cla­mée (à laquelle nous n’a­vons jamais crû), nous les anar­chistes nous étions les pre­miers à savou­rer sa « dou­ceur ». En mars 1945 des sol­dats sovié­tiques (ce qui prouve qu’en réa­li­té ils sont les seuls maîtres de la situa­tion chez nous) et des mili­ciens armés de mitraillettes entrent dans la salle, à Sofia, où se tenait la Confé­rence de la Fédé­ra­tion des anar­cho-com­mu­nistes, arrêtent les délé­gués, au nombre de 96, et les conduisent au camp de concen­tra­tion de Kout­zian. Libé­rés fin 1945, ils sont arrê­tés à nou­veau en décembre 1948 mais bien plus nom­breux, et avec eux plu­sieurs mil­liers de per­sonnes, en prio­ri­té des mili­tants du Front Natio­nal : des agra­riens, des socia­listes, des adhé­rents des anciens régimes roya­listes et même des gens sans appar­te­nance poli­tique. Par cet acte, les com­mu­nistes ont fait débu­ter le « fas­cisme rouge » chez nous, dont les pre­mières vic­times furent nous, les anarchistes.

Pour conso­li­der leur pou­voir en Bul­ga­rie et contraindre l’op­po­si­tion popu­laire à recu­ler avec eux vers l’a­bîme de l’en­fer sovié­tique, les com­mu­nistes bul­gares se ser­virent dans ce domaine de l’ex­pé­rience sovié­tique. Avec un zèle exa­gé­ré, ils se mirent à mode­ler « l’homme nou­veau » et à le dres­ser par la peur de la cra­vache dans la sou­mis­sion et l’o­béis­sance. « Il faut faire peur au peuple ! Livrez des otages ! Leur place est dans les camps de tra­vaux for­cés et de « réédu­ca­tion » (dans les soi-disant « com­mu­nau­té de tra­vail édu­ca­tif»…) et ain­si leurs proches et leurs amis sym­pa­thi­sants s’in­cli­ne­ront ! » disaient les nou­veaux dévots du « Très Saint Patriar­cat du Mar­xisme-Léni­nisme » du Kremlin.

Les élec­tions légis­la­tives en 1946 se dis­tin­guèrent chez nous par une ter­reur jamais vue de la part du par­ti com­mu­niste contre toutes les autres orga­ni­sa­tions et mou­ve­ments poli­tiques anti­fas­cistes. Les élec­tions sont fal­si­fiées, on n’ad­met que les résul­tats des votes qui conviennent aux com­mu­nistes, tant pour la consom­ma­tion inté­rieure que pour le monde exté­rieur. Les droits et les liber­tés du peuple sont empa­lés sur des perches et bran­dis d’une manière mena­çante comme des épou­van­tails sur la terre bul­gare. Arres­ta­tions et tor­tures sévissent dans les villes et les vil­lages, des clubs sont fer­més, des ouvrages de presse sont inter­dits ou brû­lés. On dif­fuse la maxime « Celui qui n’est pas avec nous est contre nous ». Le but est atteint, le peuple est effrayé.

Vient alors le tour de l’op­po­si­tion par­le­men­taire. En 1947, la milice fait irrup­tion dans l’As­sem­blée Natio­nale et arrête les dépu­tés de l’op­po­si­tion au nombre au nombre de 99 per­sonnes. L’op­po­si­tion est décla­rée « hors-la-loi » et son chef Nico­las Pet­kov est condam­né à la peine capi­tale et pen­du, mal­gré les « pro­tes­ta­tions » des États-Unis.

En 1947 est pro­cla­mée la natio­na­li­sa­tion, qui n’a rien chan­gé à l’i­né­ga­li­té sociale héri­tée des anciens régimes. Aux nou­veaux direc­teurs nom­més dans les entre­prises natio­na­li­sées, on accorde des trai­te­ments dix fois supé­rieurs à ceux des ouvriers. Ayant per­du toute base maté­rielle après la natio­na­li­sa­tion, les citoyens bul­gares s’ap­pau­vrissent à l’ex­trême et sont réduits à l’es­cla­vage, sans droits, comme au temps du joug turc. Les ins­ti­tu­tions de l’É­tat ― l’ar­mée, la milice, l’ad­mi­nis­tra­tion et la jus­tice ― ont aug­men­té déme­su­ré­ment, et les deux der­nières furent struc­tu­rées sur le modèle militaire.

L’É­tat, en tant que pou­voir légis­la­tif et exé­cu­tif suprême et consti­tué par les ins­ti­tu­tions sus-men­tion­nées, s’ac­crut et se conso­li­da plus que l’É­tat capi­ta­liste d’a­vant et avec son bureau­cra­tisme et sa sur­charge s’a­bat­tit comme une meute sur les épaules du peuple, sur­tout sur celles des larges masses popu­laires et des ouvriers. Les employés de la fonc­tion publique et des entre­prises sont deve­nus hau­tains et inac­ces­sibles, et les récep­tions dans la plu­part des cas sont sou­mises à des auto­ri­sa­tions spé­ciales. Drôles de favo­ris impo­pu­laires issus des entrailles du peuple ! Les postes des diri­geants dans l’ap­pa­reil d’É­tat sont réser­vés exclu­si­ve­ment aux membres du par­ti qui, dans la plu­part des cas, sont des igno­rants, des inca­pables et inaptes pour les postes qu’ils occupent avec la bien­veillance et la béné­dic­tion du par­ti, alors que la fine fleur des per­sonnes douées et de talent des autres par­tis poli­tiques et orga­ni­sa­tions, en dehors du PC bul­gare, et qui se sont dis­tin­guées dans la socié­té bul­gare par voie de sélec­tion natu­relle en tant que méde­cins, maîtres arti­sans, poètes et écri­vains (et non comme les génies dégé­né­rés des per­son­na­li­tés de la culture, de la poli­tique et de l’é­co­no­mie com­mu­nistes) sont sou­mises à des humi­lia­tions, per­sé­cu­tions, exils et des­truc­tions phy­siques. Ain­si la science et la culture bul­gares ont été pri­vées de repré­sen­tants émi­nents comme Tri­phon Kou­nev, le Dr Balev, le Pr Sta­ni­chev et des mil­liers d’autres 1T. Kou­nev, écri­vain très popu­laire de ten­dance agra­rienne, empri­son­né plu­sieurs années par le nou­veau pou­voir com­mu­niste et décé­dé peu après sa libé­ra­tion. Dr Balev, chi­rur­gien répu­té de ten­dance liber­taire, fut empri­son­né de nom­breuses années après 1948 pour ses idées poli­tiques et finit sa car­rière comme méde­cin de cam­pagne. Pr Sta­ni­chev, inven­teur du vac­cin contre la polio, de ten­dance fas­ciste, il par­ti­cipe au gou­ver­ne­ment fas­ciste de B. Filov comme ministre de l’In­té­rieur et il est condam­né à mort et exé­cu­té pour ce motif à la libé­ra­tion par les com­mu­nistes.. La culture bul­gare est tom­bée au plus bas niveau ; quant à l’in­dus­trie et à l’é­co­no­mie rurale, elles ont per­du beau­coup de leurs tra­di­tions natio­nales dont elles avaient hérité.

Aujourd’­hui, alors qu’on célèbre le 1300e anni­ver­saire de la créa­tion de l’É­tat bul­gare, le ravi­taille­ment du citoyen bul­gare en pro­duits de pre­mière néces­si­té est l’un des plus bas en Europe. Par l’ac­ca­pa­re­ment des postes de res­pon­sa­bi­li­té dans l’ap­pa­reil de l’É­tat, le par­ti Com­mu­niste s’est appro­prié toutes les pré­ro­ga­tives du pou­voir légis­la­tif et exé­cu­tif, sans la par­ti­ci­pa­tion de l’op­po­si­tion, et par cet acte il a vidé de son conte­nu l’ex­pres­sion, qui d’ailleurs n’a­vait aucun conte­nu, de « démo­cra­tie popu­laire ». Les phrases for­te­ment clai­ron­nées par les com­mu­nistes bul­gares à l’i­mage de leurs maîtres Marx et Lénine en faveur de a/​ La dis­pa­ri­tion de l’É­tat, b/​ la dis­pa­ri­tion des pri­vi­lèges, c/​ la dis­pa­ri­tion des classes, etc. sont res­tées seule­ment des notions ency­clo­pé­diques, et on peut les décou­vrir pour véri­fi­ca­tion dans le der­nier cha­pitre, inédit, du « Capi­tal », vrai­sem­bla­ble­ment écrit par les Polo­nais durant l’é­té 1981 sous le titre « La dis­pa­ri­tion du Mar­xisme-Léni­nisme est déjà un fait accompli»…

Des pas­sions inhu­maines et bes­tiales se sont déchaî­nées (elles se déchaînent encore de nos jours). Tout est bon et utile, et bien venu, quand on arrive à noir­cir la répu­ta­tion d’un homme hon­nête et à le liqui­der mora­le­ment, poli­ti­que­ment et même phy­si­que­ment. Les gens hon­nêtes, qu’on ne pou­vait pas ache­ter et qui ne ven­daient pas leur conscience et por­taient en eux les ver­tus et la morale de leur nation qui a sur­vé­cu au joug turc et reje­té l’obs­cu­ran­tisme fas­ciste, devaient ou bien chan­ger de direc­tion, ou s’ar­rê­ter à mi-che­min dans leur marche en avant vers la lumière, la liber­té et la véri­té. Ils ont exclu l’homme de toutes les ver­tus humaines, l’ont mis à genoux, l’ont conver­ti à une nou­velle reli­gion et l’ont obli­gé à se sen­tir étran­ger dans sa propre patrie ; ils lui enseignent à mépri­ser tout ce qui vient de l’Ouest et à glo­ri­fier tout ce qui est sovié­tique. En détrui­sant sciem­ment la famille, cel­lule prin­ci­pale de la socié­té, ils res­tent fidèles au prin­cipe archaïque des empe­reurs : « Divi­ser pour régner ».

Voi­ci une des condi­tions et des cir­cons­tances dans les­quelles vit aujourd’­hui le peuple bul­gare, « se déve­loppe » et célèbre nos anni­ver­saires et les anni­ver­saires étran­gers. Il ne serait pas super­flu de rap­pe­ler que dans le domaine de la tech­nique agraire, les com­mu­nistes nous ont lais­sé les fameux « trous de Lom » (c’est à dire des trous de neige), trou­vaille sovié­tique d’a­près la théo­rie de Lis­sen­ko et implan­tée dans les champs bul­gares 2On creu­sait ces trous dans les champs pour y conser­ver de la neige, et donc de l’hu­mi­di­té au prin­temps. Mais la terre remuée par le creu­se­ment séchait plus vite que la neige ne four­nis­sait d’hu­mi­di­té. La mer de Sofia était un pro­jet de canal entre la capi­tale et la mer Noire (cf Iztok n°4 sept. 81 ) . Dans le domaine des amé­lio­ra­tions, ils nous ont légué « La mer de Sofia ». Il faut citer aus­si leur sys­tème de pla­ni­fi­ca­tion éco­no­mique : ils exigent de la viande et du lait des vaches sté­riles comme ils demandent de la laine aux fer­miers qui ne pos­sèdent ni bre­bis ni mou­tons, et qui sont impo­sés sur le nombre d’hec­tare de terres culti­vables et non cultivables.

Ils nous ont lais­sé aus­si les camps de tra­vaux for­cés comme ceux de Bog­da­nov Dol, Kout­zian, Belene, etc. où on apprend à nos proches à renon­cer à leurs ver­tus et à leurs convic­tions poli­tiques, et d’où ceux qui avaient la chance de reve­nir chez eux reve­naient trans­for­més en cadavres vivants : il ne leur res­tait que la peau et les os. Ces reve­nants étaient mécon­nais­sables, seuls leurs chiens les recon­nais­saient à leur odeur.

Le niveau cultu­rel des fonc­tion­naires bol­che­viques actuels est bien illus­tré par le folk­lore popu­laire dans des anec­dotes telles que celle-ci : des citoyens demandent à un groupe de ter­ras­siers ce qu’ils fouillent. Les ter­ras­siers répondent qu’ils cherchent « le diplôme de Tocho » (Tho­dor Jiv­kov, actuel 1er secré­taire du PCB). Quant à l’es­prit cri­tique popu­laire, on le voit à tra­vers les blagues comme celle-ci : « Des­cen­dez des estrades ! Lais­sez mon­ter les camarades ! ».

Quelques uns de ceux qui étaient décla­rés héré­tiques par les com­mu­nistes parce qu’ils por­taient en eux le bacille de la révolte ont pré­fé­ré vivre à l’é­tran­ger plu­tôt que de vivre auprès d’une « marâtre ». « Mieux vaut être étran­ger dans un autre pays qu’é­tran­ger dans sa propre patrie ! » disons-nous, les gens qui avons choi­si le che­min de l’exil, la vie des émi­grés… Nous étions excom­mu­niés. Ensuite on nous a pri­vé du droit de nous appe­ler « Bul­gares ». Ils nous ont « ban­nis au nom du Peuple », et voi­là que par­fois, quand on célèbre un anni­ver­saire comme c’est le cas du 1300e anni­ver­saire, ils se rap­pellent de nous, ils s’a­dou­cissent et avec un cer­tain api­toie­ment ils mani­festent leur misé­ri­corde : ils nous accordent l’am­nis­tie. « L’am­nis­tie bol­che­vique, c’est l’ombre de l’âne ! » leur répon­dons-nous, les émigrés.

Les éloges quo­ti­diens des actuels chefs et pages com­mu­nistes au sujet de la crois­sance et de l’aug­men­ta­tion du nombre des che­mi­nées des usines chez nous ne peuvent pas nous don­ner d’illu­sions. Nous leur deman­dons quel est le résul­tat final ? Que crachent ces che­mi­nées : la pros­pé­ri­té ou des endet­te­ments en dol­lars ? Si un plus grand nombre de che­mi­nées d’u­sines et de hauts-four­neaux suf­fi­sait pour édi­fier une socié­té com­mu­niste dans tel ou tel pays, alors seules les grandes puis­sances comme l’A­mé­rique, l’Al­le­magne, la Grande Bre­tagne, la France, le Japon et d’autres auraient construit depuis belle lurette cette socié­té com­mu­niste. Ce n’est pas le nombre des che­mi­nées d’u­sine ni la hau­teur des murs des bar­rages qui nous prouvent que nous construi­sons une socié­té sans classes, mais le par­tage juste des biens maté­riels, la sup­pres­sion des classes et des pri­vi­lèges dont jouissent sans honte ni ver­gogne les pri­vi­lé­giés du régime actuel.

Que cela soit la leçon que vous devrez apprendre le plus vite pos­sible, vous pseu­do-com­mu­nistes, vani­teux et igno­rants, vous qui célé­brez aujourd’­hui si solen­nel­le­ment le 1300e anni­ver­saire de la Bul­ga­rie qui a tel­le­ment souf­fert. Vos efforts, tyrans, pour vous authen­ti­fier comme héri­tiers légi­times et uniques et comme construc­teurs de l’his­toire la plus récente de la Bul­ga­rie ne résis­te­ront pas à la pres­sion de la figure de gra­nit d’As­pa­rouch et fini­ront par s’é­crou­ler 3Roi des bul­gares qui ame­na son peuple au VIIe siècle du sud de la Rus­sie à son ter­ri­toire actuel en 681 (d’où l’an­ni­ver­saire)..

Nico­las Tenzerkov

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    T. Kou­nev, écri­vain très popu­laire de ten­dance agra­rienne, empri­son­né plu­sieurs années par le nou­veau pou­voir com­mu­niste et décé­dé peu après sa libé­ra­tion. Dr Balev, chi­rur­gien répu­té de ten­dance liber­taire, fut empri­son­né de nom­breuses années après 1948 pour ses idées poli­tiques et finit sa car­rière comme méde­cin de cam­pagne. Pr Sta­ni­chev, inven­teur du vac­cin contre la polio, de ten­dance fas­ciste, il par­ti­cipe au gou­ver­ne­ment fas­ciste de B. Filov comme ministre de l’In­té­rieur et il est condam­né à mort et exé­cu­té pour ce motif à la libé­ra­tion par les communistes.
  • 2
    On creu­sait ces trous dans les champs pour y conser­ver de la neige, et donc de l’hu­mi­di­té au prin­temps. Mais la terre remuée par le creu­se­ment séchait plus vite que la neige ne four­nis­sait d’hu­mi­di­té. La mer de Sofia était un pro­jet de canal entre la capi­tale et la mer Noire (cf Iztok n°4 sept. 81 ) 
  • 3
    Roi des bul­gares qui ame­na son peuple au VIIe siècle du sud de la Rus­sie à son ter­ri­toire actuel en 681 (d’où l’anniversaire).

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