Catégorie : Témoins n°29 (mars 1962)
-
Lectures
Julien Teppe, écrivain méconnu, publie avec régularité quelque ouvrage dont le sujet n’est jamais quelconque et dont la substance mériterait toujours plus d’attention quelle n’en éveille parmi les gens qui lisent. Cela est très regrettable. Il convient toutefois de dire que Julien Teppe ne fait de concession ni à la facilité ni au conformisme, encore moins aux attraits…
-
Lectures
Yves Gibeau nous avait déjà gâtés avec deux précédents ouvrages de la même veine : Allons-z-enfants et Les Gros Sous. La guerre, c’est la guerre… ne pourra que nous confirmer dans notre opinion que le roman dit « engagé » n’est pas forcément, comme le prétendit naguère Eugène Montfort, un mauvais roman. Certes on comprend bien, dès l’abord, qu’Yves Gibeau n’a pas…
-
La poésie
Dans In memoriam deux poèmes de Lucienne Desnoues imprimés à Manosque par Antoine Rico avec la même perfection qu’il sut donner aux « Cahiers de l’artisan », le poète du « Jardin délivré » et de tant d’autres belles œuvres évoque le souvenir de Lucien Jacques en des vers qu’il eût aimés et dont nous ne pouvons nous retenir de citer…
-
Spectacles
Dans un numéro de revue comme celui-ci, centré, pour l’essentiel, sur le problème du racisme, le spectacle dont il serait le plus urgent de rendre compte est assurément la dernière pièce de Max Frisch, Andorra. Malheureusement, cette œuvre de l’auteur de langue allemande actuellement, avec son compatriote Dürrenmatt, le plus en vogue, n’a pas encore paru sur les scènes…
-
Périodiques
C’est il y a, je pense, environ deux ans, au cours d’une conversation amicale où s’opposaient alors (je souligne alors) nos appréciations du régime qui se qualifie de Cinquième République, que je dus à Alfred Rosmer d’entendre pour la première fois prononcer le nom de la revue d’André Breton, Le 14 juillet, et la…
-
Maxime Girieud et Giovanna berneri
Maxime Girieud Bien peu de temps après son ami Lucien Jacques, dont il avait encore pu tenter d’évoquer le souvenir ici même l’été dernier, dans notre numéro de juin, Maxime Girieud, le 11 novembre, entrait dans le grand repos. La mort ne l’aura pas surpris : il était âgé de quatre-vingts ans, et toutes ces dernières années une santé…