La Presse Anarchiste

Catégorie : Témoins n°6 (été 1954)

  • Lectures

    Jean Cas­sou : « La Mémoire courte », Édi­tions de Minuit.

  • Notules

    Le plus grand mérite, pour moi, de « L’Agneau », de Fran­çois Mau­riac (Flam­ma­rion), c’est de m’avoir fait relire « La Pha­ri­sienne », que j’avais, très injus­te­ment, jadis, peu aimée. Il est vrai qu’entre-temps, chose étrange à dire, chez Mau­riac, c’est le jour­na­liste qui m’a conquis après coup au roman­cier. Mais, dans le cas de « L’Agneau », je ne risque…

  • Périodiques

    La place, cette fois-ci, et aus­si le temps nous manquent pour don­ner leur éten­due habi­tuelle à ces notes en marge des pério­diques qui nous ont pas­sé sous les yeux. Et puis, c’est quand même l’été, et il a beau faire cette année un temps de chien, même sur le ver­sant ita­lien des Alpes où nous…

  • Une lettre d’Italie

    Un ami ita­lien qui a récem­ment beau­coup voya­gé en Espagne nous écrit : « … j’ai trou­vé (en Espagne) une situa­tion des plus inté­res­santes pour un Ita­lien. Le régime va se décom­po­sant, et alors que, chez nous, le fas­cisme repré­sen­tait une sorte d’exaspération éta­tiste hégé­lienne, en Espagne l’unité du pays se brise au pro­fit de struc­tures par­ti­cu­lières. L’une…

  • Correspondance

    Dans une lettre fort cour­toise, Jean Rou­nault tente de nous démon­trer que nous nous éga­rions, dans notre n° 5, en dénon­çant la ten­ta­tion tech­no­cra­tique vers laquelle nous semblent incli­ner non seule­ment ceux qui, comme Her­bert Lüthy dans son étude « La France seule ? », s’inscrivent en faux contre toutes les mys­tiques poli­tiques, mais encore cer­tains croyants qui,…

  • La nuit décousue

    Ankou contre moi te prend, te griffe te noue ne te lâche plus t’émiette et tous les vents te plaquent aux quatre coins de ma tête rouge rouge de ton sang y ai mêlé les caresses et tes dix doigts Bou­cher de cau­che­mar ai pro­me­né jusqu’au coude mes bras dans toi j’ai pres­su­ré l’éponge vivante soleil du fond…

  • Colette

    Elle ne nous a pas quit­tés, nous qui même en ce len­de­main gar­dons l’égoïsme de vivre. Elle ne nous a pas quit­tés, puisque ses livres sont tou­jours là, dont nous savons qu’ils nous accom­pa­gne­ront jusqu’au jour où nous l’irons rejoindre dans cette noire absence du monde qui désor­mais l’enveloppe, de ce monde dont elle nous fit…

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