La Presse Anarchiste

Les Quais de demain

Le droit au capital par le Solitaire

Ce livre est un résu­mé de l’his­toire du Pro­grès. Il nous montre l’Hu­ma­ni­té évo­luant, pas­sant à tra­vers les diverses formes auto­ri­taires, Théo­cra­tie, Aris­to­cra­tie et Démo­cra­tie, qu’elle devait subir fata­le­ment pour abou­tir à l’Om­ni­cra­tie, selon le Soli­taire, et à l’an-archie, selon nous.

Je n’ai pas la place néces­saire pour faire une cri­tique en règle de ce tra­vail ins­truc­tif ; mais je prends la per­mis­sion de deman­der à l’au­teur ce qu’il entend par « les dia­tribes san­gui­naires de cer­tains éner­gu­mènes qui croient que pour être révo­lu­tion­naire il faut être assas­sin ou tout au moins bour­reau impi­toyables. » (page 235). Je le demande d’au­tant plus sérieu­se­ment qu’il semble vouer un culte à Marat.

Le Soli­taire fait aus­si ample jus­tice du géné­reux grand vieillard, le petit Thiers, dit le Milon de Cro­tone moderne ou le tom­beur du progrès.

Il fus­tige d’im­por­tance, et avec rai­son, nos gâteux démo­crates. Mais, outre cela, je déclare fausse, détes­table, sa façon de conclure en conseillant aux ouvriers une grève géné­rale, sur­nom­mée la guerre des poules mouillées ; ce qui serait aus­si impos­sible que de faire sai­gner une jambe de bois quand bien même on la pique­rait avec vio­lence et continuité.

Avant l’heure, par Ch. Malato

C’est un tableau de la situa­tion actuelle et un dénom­bre­ment (!) de l’ar­mée (! !) révo­lu­tion­naire. Mais, ce que je ne com­prends pas, c’est cette union entre socia­listes que nous pro­pose, dans cette bro­chure, l’a­mi Mala­to et pour­tant je veux com­prendre. C’est dans cette inten­tion que je pose la ques­tion sui­vante à notre cama­rade : Deux hommes se ren­contrent place de la Bas­tille. Tous les deux sont obli­gés de mar­cher ; ce qui est déjà le point com­mun qui les unit. Mais il n’ont pas tous les deux le même but. L’un doit aller a la Made­leine, l’autre, à Vin­cennes. Un troi­sième pié­ton sur­vient, Mala­to sup­po­sons, qui leur dit : Puisque vous êtes obli­gés tous les deux de mar­cher, unis­sez-vous, pour faire route ensemble. Je demande à Mala­to com­ment nos deux hommes vont s’y prendre ? Je n’at­tends pas la réponse, je la devine. Appli­quez cela aux pos­si­bi­listes, aux gues­distes, aux blan­quistes ain­si qu’aux an-archistes qui ont, comme les deux bons­hommes, un point com­mun, le ren­ver­se­ment de l’ordre social actuel mais qui n’ont pas le même but. Com­ment diable com­pre­nez-vous l’u­nion, com­pa­gnon Malato ?

Les enfants de la Nature, par Paul Paillette

Nous recom­man­dons cette chan­son aux amis pour se cal­mer après une chaude dis­cus­sion sur l’an-archie. Après la dis­cus­sion, la chan­son. Chaque chose à son tour. « Après la pluie le beau temps », disant Socrate.

Ch. Sch.


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