La Presse Anarchiste

La décadence bourgeoise Période progressive (1792–1830)

Après ce coup d’É­tat la bour­geoisie ôta tout à fait son masque. Le 9 Ther­mi­dor, qui avait été fait, avec le con­sen­te­ment et l’aide du peu­ple, con­tre le despo­tisme de Robe­spierre, con­sol­i­da les bases du despo­tisme ploutocratique.

Si la bour­geoisie s’en­ri­chit et se con­stitue en classe dirigeante, le peu­ple, lui, meurt de faim. Le Max­i­mum, qui avait un peu enrayé l’a­gio­tage des acca­pareurs, est aboli par ceux-ci devenus les maîtres tout-puissants.

« Paris, au print­emps de l’an III, offrait un triste con­traste entre l’op­u­lence de quelques-uns et la mis­ère du plus grand nom­bre. Les agio­teurs et les spécu­la­teurs, qui fai­saient for­tune par le jeu sur les assig­nats ou par les four­ni­tures aux armées, éta­laient un luxe dont l’aspect aug­men­tait encore l’ir­ri­ta­tion des class­es pau­vres. Le 27 Ven­tôse, une grande foule vint deman­der du pain à la Con­ven­tion.1H. Mar­tin. ― His­toire de la Révo­lu­tion française.

G.D. (à suivre)


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