Le Syn­di­cal­isme révo­lu­tion­naire, par V. GRIFFUELHES. Brochure de 28 pages ; édi­teur, La Pub­li­ca­tion sociale. Prix : 0 fr. 10 ; fran­co : 0 fr. 15.

La Valeur sociale du syn­di­cal­isme, par L. NIEL. Broch. de 24 pages ; édi­teur, La Pub­li­ca­tion sociale. Prix : 0 fr. 10 ; fran­co : 0 fr. 15.

Ces deux brochures se
pro­posent de présen­ter con­tra­dic­toire­ment le syndicalisme
révo­lu­tion­naire et le syn­di­cal­isme réformiste… non
pas, mais plutôt le nielisme qui se donne un air de
juste milieu théorique et qui cepen­dant ne se gêne pas
pour descen­dre fréquem­ment au-dessous du réformisme.

La brochure de Niel est
la réu­nion d’un cer­tain nom­bre d’ar­ti­cles de l’Hu­man­ité,
où, dans une langue pour­tant claire, mais à force de
dépecer, class­er, éti­queter actes et pen­sée il
en arrive — oh ! haine du byzan­ti­nisme ! — à ne
plus rien laiss­er de vivant et d’agissant.

Le syndicalisme
révo­lu­tion­naire est beau­coup mieux présen­té par
Grif­fu­el­h­es. La brochure se lit avec entrain, faisant le tour du
sujet, exam­i­nant les rela­tions du syn­di­cal­isme avec le Sil­lon, avec
le Par­ti social­iste, avec le gou­verne­ment, étu­di­ant ses moyens
d’ac­tion : la grève, le sab­o­tage, la grève
générale, par lesquels il peut accom­plir la tâche
quo­ti­di­enne d’amélio­ra­tion et par­venir à la mainmise
sur la pro­duc­tion, à la Révo­lu­tion sociale. 

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P. M.