La Presse Anarchiste

Catégorie : Témoins (1953 — 1967)

  • Victor Serge : Lettre à Antoine Borie

    Mexi­co, le 11 octobre 1946. Mon cher Borie, Nous allons voir quand vous par­vien­dra cette lettre que j’envoie par le cour­rier ordinaire. Elle ne devrait pas mettre plus de trois semaines à faire son voyage. Les livres que vous m’avez fait envoyer sont encore en route ; les miens, du Cana­da, ne sont pas encore arrivés… La len­teur des…

  • Victor Serge : Lettre à Antoine Borie

    Mexi­co, 21 août 1946 Mon cher Borie, Mon cher ami, il y a tant de simple cha­leur dans votre lettre du 26 juillet, vite arri­vée, et ce contact je vous le rends si bien que je peux bien vous écrire ain­si… J’ai eu des semaines remplies de besogne et d’embêtements nor­maux qui m’ont empêché de vous répondre plus…

  • Victor Serge : Lettre à Antoine Borie

    Mexi­co, 13 juin 1946 Mon cher A. Borie, J’ai déjà répon­du par avion à votre si éton­nante et ami­cale lettre du 25 avril. Mais le cour­rier est encore sou­mis à de tels aléas que deux réponses ont plus de chance qu’une, sans pour cela pro­cu­rer une certitude… Je vous disais com­bien votre bon sou­ve­nir me tou­chait à un moment où…

  • Victor Serge : Lettre à Antoine Borie

    Mexi­co, le 4 mai 1946 Mon cher Borie, Votre lettre me sur­prend et me fait un immense plai­sir. J’ai réta­bli le contact avec quelques amis en France et vous eus­siez pu, me semble-t-il, trouver mon adresse sans inter­ro­ger le Chi­li ! Mais ce détour même est signi­fi­ca­tif. Je crois qu’en réalité nous sommes, nous res­tons plus nom­breux et plus…

  • Présentation

    Antoine Borie, actuel­le­ment ins­ti­tu­teur en Gironde et à qui sont adres­sées les lettres de Vic­tor Serge ici repro­duites, n’a pas connu per­son­nel­le­ment leur auteur — ce qui ne rend que plus émou­vante l’amitié qui les lia l’un à l’autre. Comme Borie me l’écrivait récemment, évo­quant la cam­pagne qui devait abou­tir à faire libérer Serge des geôles sta­li­niennes : « Pen­dant l’affaire Vic­tor…

  • Spectacles

    Fai­sant suite à la repré­sen­ta­tion don­née dans le cadre du fes­ti­val de Stras­bourg, celle que j’ai pu voir à Zurich m’attirait à deux titres. Naguère, Vilar n’avait-il pas décla­ré qu’il ne joue­rait jamais Racine, parce que ses pièces ne com­portent pas de « pro­blèmes sociaux » ? Le fait qu’il soit reve­nu sur cette belle sot­tise enga­geait à aller l’applaudir. Et d’autre part — seconde…

  • Périodiques

    En post-scrip­tum à la lettre de Silone par laquelle débute ce cahier, j’ai déjà men­tion­né le numéro du mai de Volon­tà et, dans ce dit post-scrip­tum, on a pu lire un pas­sage d’une autre lettre de Silone adres­sée à Jeanne Ber­ne­ri. Volon­tà publie en effet dans le numéro en ques­tion, sous le titre « Conver­sa­zione fra ami­ci », un échange…

  • Correspondance

    [( À pro­pos des remarques sur « André Prud­hom­meaux traducteur des poètes », publiées dans notre « Hommage au miracle hon­grois », Jean Rous­se­lot, dont je men­tion­nais la ver­sion de l’«Ode à Bela Bartók », m’a adres­sé la lettre suivante : )] L’Etang-la-Ville, le 11 avril 1957. Cher Monsieur, Je vous remer­cie d’avoir bien vou­lu citer mon adap­ta­tion de l’Ode à Bela Bartók…

  • Notes et réflexions

    Pro­blème encore à résoudre Cal­vaire, chaque jour renou­ve­lé, du can­cé­reux, du paralytique, cadavre vivant et qui sup­plie qu’on le tue. « Ces maux dont le ciel vous comble, dira le théo­lo­gien, sont le signe qu’il vous aime et fait de vous son vase d’élection. » Ou bien encore : « Vos mala­dies paient vos excès. » Soit. Passons. Lais­sons aus­si la cruau­té, de…

  • Les faux-monnayeurs

    Après lec­ture de notre avant-der­nier numé­ro, « Fidélité à l’Espagne », Anto­nia Stern, que l’amitié et le sou­ci de la véri­té a ame­née, depuis de longues années, à cher­cher à réta­blir la lumière sur la fin d’un com­pa­gnon calom­nié, a écrit pour nous ces pages à l’occasion du vingtième anni­ver­saire de la mort de Hans Beim­ler, tom­bé vic­time du Gué­péou…

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