La Presse Anarchiste

Catégorie : L'Unique n°9, avril 1946

  • Valeur thérapeutique du céleri

    Après l’oi­gnon, le céle­ri est de toutes les plantes, la plus tonique et la plus remi­né­ra­li­sante. Elle s’a­vère éga­le­ment oxy­dante et diu­ré­tique, c’est-à-dire qu’elle faci­lite la com­bus­tion des poi­sons et des acides du sang et favo­rise la sécré­tion de l’u­rine par les reins. Grand tonique ner­veux et cal­mant des nerfs, c’est aus­si un anti­asth­ma­tique à…

  • Pour faire réfléchir

    Je relis Gobi­neau et De l’I­né­ga­li­té des Races, j’ex­trais les lignes qui suivent « …Sans doute nos États, à nous, sont plus com­pli­qués, satis­font à plus de besoins. Mais lorsque je regarde le sau­vage errant, sombre et sale, farouche, dés­œu­vré, traî­nant pares­seu­se­ment ses pas, et le bâton poin­tu qui lui sert de lance, sur un sol…

  • Au cours de la plume

    Qui aime tout n’aime rien, puisque l’a­mi­tié n’est qu’une dis­tinc­tion que l’on fait entre ceux qu’on estime et ceux qui vous laissent indifférent. - 0 - La défi­ni­tion du bon­heur peut s’en­vi­sa­ger sous trois aspects dif­fé­rents selon les cir­cons­tances : c’est tan­tôt un état heu­reux, tan­tôt un évé­ne­ment pros­père, ou bien encore un hasard favorable.  - 0 -…

  • Des « préjugés » en matière sexuelle ?

    On m’a affir­mé qu’à un cer­tain moment, dans les milieux d’a­vant-garde, en France, dans vos milieux, m’a-t-on pré­ci­sé, on regar­dait comme une « mau­vaise cama­rade », celle qui ne consen­tait pas à répondre aux avances d’un quel­conque « copain », comme vous dites par­mi vous. Par­lons fran­che­ment : la femme qui fré­quen­tait vos milieux et qui n’ac­cep­tait pas de ser­vir…

  • Moderato

    Il n’est per­sonne qui, par l’in­tel­li­gence, croie à quoi que ce soit. La racine de toute croyance se trouve dans le cœur ou l’es­to­mac ou les géni­toires ou la poche. La croyance est tou­jours un « inté­rêt spécial ».  Vou­loir ame­ner quel­qu’un à rai­son­ner sa croyance — implique contra­dic­tion dans les termes. Émettre juge­ment pour ou contre une chose…

  • À propos d’A.S. Neill et de ses méthodes d’éducation

    Dans le fas­ci­cule de jan­vier-février de l’U­nique|Du Haut de mon mira­dor, L’u­nique n°7, nous avons par­lé de l’é­cole de Sum­me­rhill, que dirige un édu­ca­teur bien connu de tous ceux qui, dans les pays de langue anglaise, s’in­té­ressent aux ques­tions d’é­du­ca­tion, A. S. NEILL. Nous n’a­vons pas encore pu entrer direc­te­ment en rap­port avec lui, mais…

  • Haute école : La mort et l’amour

    « Haute école », ici, cela ne veut pas dire qu’on va pra­ti­quer les jeux du cirque sur le plan lit­té­raire ; faire, au figu­ré, la vol­tige sur le dos du che­val que, le fouet en main, excite M. Loyal. Non. Cela signi­fie qu’on va expri­mer des sen­ti­ments ou des idées qu’il est hau­te­ment utile d’en­sei­gner, d’une part, de…

  • Sur un crucifié

    a Jane Bayle Sans or, sans foi, sans idéal Il est tom­bé nu de sa croix. Sa der­nière pri­son de bois vint le qué­rir à l’hôpital. En terre noire, un fossoyeur a creu­sé pour sa nuit de glace, ano­nyme, une étroite place. Ô lit des morts ! Es-tu meilleur au cœur sans bénédiction que ne fut la croix de misères dont…

  • Poèmes pour l’amie

    Quand je te quitte, il me semble que mon cœur se fend, se partage… D’au­cuns diront que c’est d’un enfant, cela. Mais que m’importe ! Ah ! que je plains ceux qui sou­rient lors qu’il est ques­tion de la fidélité à un amour dont évé­ne­ments ou cir­cons­tances ne peuvent ébran­ler la solidité ou enta­mer la force. Ah !…

  • La Fontaine et sa Philosophie

    Rous­seau, dans son Émile, par­lant des fables en géné­ral et de celles de La Fon­taine en par­ti­cu­lier (qu’il admire d’ailleurs) dit a peu près ceci : « on fait apprendre les fables de La Fon­taine à tous les enfants et il n’y en a pas un seul qui les entende. Quand ils les enten­draient ce serait encore pis, car…

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